Réalité virtuelle au sein du pôle Femme-Mère-Enfant
Projet du Professeur DELOTTE
Chirurgien Gynécologue et Chef de Pôle Femme-Mère-Enfant
CONTEXTE : Le pôle femme-mère-enfant (FME) du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nice, dirigé par le Professeur Jérôme Delotte, prend en charge les femmes pour des problématiques gynécologiques et obstétricales, ainsi que les enfants dès leur naissance et pour des pathologies liées à l’oncohématologie et à la néphrologie.
LE PROJET : Ce projet d’acquisition de deux casques de réalité virtuelle (RV) et de tablettes a pour but l’amélioration de la qualité des soins et de la prise en charge de l’anxiété et de la douleur, en complément de l’offre d’hypnose déjà présente sur le pôle. Ces casques permettront d’étendre cette offre à plus de patients, aux autres services du pôle, mais également aux professionnels dans une démarche de bien-être au travail, avec le développement d’espaces de détente.
Dans le cadre de la grossesse, les contre-indications à l’usage de médicaments sont nombreuses, que ce soit pour la douleur ou le stress : les casques prennent ici tout leur sens comme alternative. Dans le cadre de l’oncopédiatrie ou de la dialyse pédiatrique, en plus d’une alternative à la prise en charge médicale, cet équipement peut être une distraction lors des soins douloureux et une source d’évasion face à la maladie et au milieu hospitalier. Ils permettent de diminuer l’anxiété des enfants et les « coupent » aussi du stress potentiellement véhiculé par les parents.
Au sein du pôle FME, cette thérapeutique alternative de gestion du stress et de la douleur s’utiliserait en partie lors d’actes chirurgicaux et permettrait ainsi de :
› diminuer significativement ou remplacer les molécules hypnotiques au cours de nombreuses procédures de sédation : en oncohématologie pédiatrique, où la RV peut être une alternative possible au MEOPA (mélange anxiolytique qui procure une analgésie de surface) ; comme alternative à la médication lors des IVG médicamenteuses ;
› privilégier les techniques d’anesthésie locorégionale (y compris lors d’interventions longues), dont le taux d’acceptation est bien meilleur chez les patients anxieux, pour qui le recours à l’anesthésie générale serait indispensable sans ce dispositif ;
› baisser la consommation d’antalgiques, notamment morphiniques ; en oncohématologie pédiatrique par exemple, avec une prise en charge coordonnée lors des transferts au bloc sur la Fondation Lenval, pour les enfants ayant déjà bénéficié de RV au CHU de Nice ;
› réduire les effets secondaires médicamenteux ;
› raccourcir les durées de séjour ;
› améliorer le confort des patients lors d’actes douloureux, désagréables ou lors de situations angoissantes avec des hospitalisations lourdes.
En plus des casques de RV, les tablettes permettent un suivi du voyage virtuel du patient et une personnalisation de celui-ci en fonction des thématiques ou des gestes extérieurs réalisés.
Une formation sera réalisée afin de former des acteurs référents, qui délivreront à leur tour une information à l’attention des utilisateurs. Le Dr Véronique Mondain accompagnera également ce projet, pour qu’il puisse s’intégrer dans une démarche plus globale de médecine intégrative, en lien avec le pôle parcours patient pour une participation active de patient partenaire.
OBJECTIFS : La mise en place de la RV s’inscrit dans les objectifs du CHU pour :
› mieux soigner en diminuant le risque anesthésique, les effets secondaires médicamenteux, le stress, l’angoisse et la douleur, tout en ayant recours à des techniques scientifiques issues d’autres disciplines que la médecine
› développer la recherche médico-soignante
› transformer les expérimentations en démarches intégrées où le patient occupe une place centrale
› mettre en place des outils pédagogiques au service des patients
› envisager une mesure de leur satisfaction des patients et adapter les pratiques à leur expérience
BÉNÉFICIAIRES :
› Femmes enceintes ou hospitalisées en grossesses pathologiques (10/semaine)
› Patientes dans le cadre d’un acte opératoire ou de ponction (25/semaine)
› Enfants en dialyse ou hospitalisés en unité d’oncohématologie (20/semaine)
› Tout le personnel du pôle FME
INNOVATION : Le pôle FME, et plus largement le CHU de Nice, souhaite développer cette technologie dans le cadre de la recherche médico-soignante, mais également dans des domaines encore peu explorés en France : rééducation des patients, préparation de séjours en réanimation en application préventive, ou rapprochement virtuel entre une mère et son enfant. Ce projet va donc permettre au pôle de s’intégrer dans une démarche innovante de prise en charge des patients, qui est également reprise par de nombreux pôles cliniques au sein du CHU de Nice (pôle anesthésie réanimation urgences, pôle digestif-addictologie-réanimation chirurgicale-endocrinologie, pôle blocs …).
CALENDRIER PRÉVISIONNEL : Délai de mise en oeuvre d’environ trois mois.
BUDGET RECHERCHÉ : 10 320 euros
Chirurgien Gynécologue et Chef de Pôle Femme-Mère-Enfant
CONTEXTE : Le pôle femme-mère-enfant (FME) du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nice, dirigé par le Professeur Jérôme Delotte, prend en charge les femmes pour des problématiques gynécologiques et obstétricales, ainsi que les enfants dès leur naissance et pour des pathologies liées à l’oncohématologie et à la néphrologie.
LE PROJET : Ce projet d’acquisition de deux casques de réalité virtuelle (RV) et de tablettes a pour but l’amélioration de la qualité des soins et de la prise en charge de l’anxiété et de la douleur, en complément de l’offre d’hypnose déjà présente sur le pôle. Ces casques permettront d’étendre cette offre à plus de patients, aux autres services du pôle, mais également aux professionnels dans une démarche de bien-être au travail, avec le développement d’espaces de détente.
Dans le cadre de la grossesse, les contre-indications à l’usage de médicaments sont nombreuses, que ce soit pour la douleur ou le stress : les casques prennent ici tout leur sens comme alternative. Dans le cadre de l’oncopédiatrie ou de la dialyse pédiatrique, en plus d’une alternative à la prise en charge médicale, cet équipement peut être une distraction lors des soins douloureux et une source d’évasion face à la maladie et au milieu hospitalier. Ils permettent de diminuer l’anxiété des enfants et les « coupent » aussi du stress potentiellement véhiculé par les parents.
Au sein du pôle FME, cette thérapeutique alternative de gestion du stress et de la douleur s’utiliserait en partie lors d’actes chirurgicaux et permettrait ainsi de :
› diminuer significativement ou remplacer les molécules hypnotiques au cours de nombreuses procédures de sédation : en oncohématologie pédiatrique, où la RV peut être une alternative possible au MEOPA (mélange anxiolytique qui procure une analgésie de surface) ; comme alternative à la médication lors des IVG médicamenteuses ;
› privilégier les techniques d’anesthésie locorégionale (y compris lors d’interventions longues), dont le taux d’acceptation est bien meilleur chez les patients anxieux, pour qui le recours à l’anesthésie générale serait indispensable sans ce dispositif ;
› baisser la consommation d’antalgiques, notamment morphiniques ; en oncohématologie pédiatrique par exemple, avec une prise en charge coordonnée lors des transferts au bloc sur la Fondation Lenval, pour les enfants ayant déjà bénéficié de RV au CHU de Nice ;
› réduire les effets secondaires médicamenteux ;
› raccourcir les durées de séjour ;
› améliorer le confort des patients lors d’actes douloureux, désagréables ou lors de situations angoissantes avec des hospitalisations lourdes.
En plus des casques de RV, les tablettes permettent un suivi du voyage virtuel du patient et une personnalisation de celui-ci en fonction des thématiques ou des gestes extérieurs réalisés.
Une formation sera réalisée afin de former des acteurs référents, qui délivreront à leur tour une information à l’attention des utilisateurs. Le Dr Véronique Mondain accompagnera également ce projet, pour qu’il puisse s’intégrer dans une démarche plus globale de médecine intégrative, en lien avec le pôle parcours patient pour une participation active de patient partenaire.
OBJECTIFS : La mise en place de la RV s’inscrit dans les objectifs du CHU pour :
› mieux soigner en diminuant le risque anesthésique, les effets secondaires médicamenteux, le stress, l’angoisse et la douleur, tout en ayant recours à des techniques scientifiques issues d’autres disciplines que la médecine
› développer la recherche médico-soignante
› transformer les expérimentations en démarches intégrées où le patient occupe une place centrale
› mettre en place des outils pédagogiques au service des patients
› envisager une mesure de leur satisfaction des patients et adapter les pratiques à leur expérience
BÉNÉFICIAIRES :
› Femmes enceintes ou hospitalisées en grossesses pathologiques (10/semaine)
› Patientes dans le cadre d’un acte opératoire ou de ponction (25/semaine)
› Enfants en dialyse ou hospitalisés en unité d’oncohématologie (20/semaine)
› Tout le personnel du pôle FME
INNOVATION : Le pôle FME, et plus largement le CHU de Nice, souhaite développer cette technologie dans le cadre de la recherche médico-soignante, mais également dans des domaines encore peu explorés en France : rééducation des patients, préparation de séjours en réanimation en application préventive, ou rapprochement virtuel entre une mère et son enfant. Ce projet va donc permettre au pôle de s’intégrer dans une démarche innovante de prise en charge des patients, qui est également reprise par de nombreux pôles cliniques au sein du CHU de Nice (pôle anesthésie réanimation urgences, pôle digestif-addictologie-réanimation chirurgicale-endocrinologie, pôle blocs …).
CALENDRIER PRÉVISIONNEL : Délai de mise en oeuvre d’environ trois mois.
BUDGET RECHERCHÉ : 10 320 euros